Toutes voiles dehors pour l’Armada de Rouen

Fidèle à la tradition, l’Armada de Rouen réunira, du 6 au 16 juin, les plus beaux gréements et galions venus du monde entier pour participer à la grande parade maritime. Cette année, cet événement sera l’occasion pour Marfret d’inviter ses clients à découvrir la nouvelle offre multimodale de la compagnie.

 

Une centaine d’invités (importateurs, exportateurs, compagnies maritimes et transitaires) prendra ainsi place à bord du bateau « Le Corsaire » pour être aux premières loges de l’Armada et visiter les installations multimodales de la compagnie au Terminal Conteneurs et Marchandises Diverses (TCMD) de Grand-Couronne/Moulineaux. « Aux côtés de DLS, nous développons une activité logistique adossée au terminal. A Rouen, Marfret possède six entrepôts bord à quai dont les 10 000 m² repris à Novandie», annonce Guillaume Vidil. En s’associant à DLS, l’armateur développe de nouveaux services d’empotage et de dépotage de conteneurs et propose désormais des opérations de cross-docking. 

 

Alors que les grands armements ont progressivement délaissé l’escale Rouennaise, Marfret entend maintenir les échanges avec le Havre, notamment pour les imports d’Asie et les exports grâce à sa navette fluviomaritime opérée deux fois par semaine. A Rouen, le TCMD se trouve au cœur du dispositif Haropa et de la plate-forme de distribution internationale Rouen Vallée de Seine Logistique. En s’associant avec DLS, Marfret est désormais en capacité d’être au plus près de ses clients avec des prestations à la carte ou une prestation globale, y compris pour la logistique du dernier kilomètre.

 

 

MARFRET en Guyane, une agence maritime « aerospace »

Satellites et sondes spatiales voyagent vers l’espace depuis Kourou, épicentre de l’activité spatiale européenne. Ces campagnes de lancement donnent lieu à une activité intense sur les différents pas de tir ; pour les mener à bien, les industriels opérant au Centre Spatial Guyanais doivent faire acheminer en Guyane des matériels en quantité, de toutes dimensions, conteneurisables ou non, sensibles et à forte valeur technologique. La compagnie MARFRET, associée à l’aventure spatiale depuis près de 40 ans, met à leur disposition un service maritime fiable et une expertise technique dédiée.

Zoom sur l’agence maritime de Guyane, fer de lance de la ligne régulière Guyane-Amazonie et du project cargo SMIS. Les liens tissés avec les industriels, et l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique : transitaires, transporteurs routiers, logisticiens du Centre Spatial Guyanais (CGS), et l’expérience de nos équipes permettent à l’agence d’offrir un service cousu main.

Percer les secrets de la planète Mercure

La mission d’exploration BepiColombo menée de concert par les agences européenne et japonaise ESA et JAXA, au sein d’un consortium réunissant 83 entreprises, a débuté le 19 octobre 2018. Ce jour-là, le lanceur ARIANE V a décollé avec succès du Centre Spatial Guyanais avec à son bord deux sondes pour un voyage avec une ETA en 2025 ! Une réussite rendue possible par une organisation logistique sans faille.

A sa mesure certes, Marfret s’associe à cette mission d’exploration spatiale. « Nous avons réceptionné en juin dernier le matériel destiné au déploiement des panneaux solaires des deux sondes, puis organisé en fin d’année le retour en Europe de l’ensemble du matériel de cette campagne BepiColombo . Nous avons supervisé avec le support des officiers naviguant, et de notre société de manutention GLMP, le chargement sur quatre navires de ces 60 conteneurs 20’ et 40’ flat. Les voyages ont été volontairement échelonnés entre octobre et décembre 2018, afin de gérer dans les meilleures conditions l’arrimage des colis les plus volumineux, mais aussi pour minimiser les frais portuaires au départ et à l’arrivée », détaille Hugues Mounier, chef d’agence Marfret Guyane.

Préparer le futur avec le programme ARIANE VI

MARFRET a organisé l’an dernier le transport entre la métropole et le CSG des deux tuyères du moteur à propergol solide P120 dans le cadre des essais propulsion du futur lanceur. Dans un autre registre, nous avons assuré l’été dernier l’acheminement aller/retour sur le site du pas de tir des chariots spécifiques qui ont permis le transfert de la future table de tir sur le nouvel ensemble de lancement.

Accompagner le déploiement des forces armées françaises

En décembre 2018, Arianespace mettait sur orbite le satellite d’observation militaire CSO-1 pour l’armée française. Pour cette opération sensible, la France a renforcé le périmètre de protection du CSG en déployant trois Rafale et un Awacs. Là encore, Marfret était de la partie en assurant le transport du matériel de soutien aux avions de chasse et des pièces de rechange sur sa ligne maritime hebdomadaire qui met l’Europe à trois semaines de la Guyane.

Cette ligne régulière, opérée depuis 1982, a succédé à quelques voyages spots vers Dégrad-des-Cannes. Le développement de notre service maritime s’est adapté à la demande du territoire guyanais, et a accompagné l’essor de l’activité spatiale en Guyane qui représente 9 000 emplois directs et indirects, soit 15% de la population active de ce territoire ultra-marin.

 

 

 

Climat favorable aux exportations de bois brésilien

La forêt amazonienne concentre à elle seule 39% des forêts tropicales dans le monde. Plusieurs centaines d’espèces d’arbres s’y côtoient. Certaines essences, particulièrement résistantes à l’humidité, sont très prisées dans l’industrie du bâtiment. Certifié par l’Ibama (*) et tracé, le bois brésilien suscite l’intérêt croissant des importateurs européens. Baromètre de cet engouement, le service hebdomadaire Amérique du Sud de Marfret enregistre depuis un an, un boom des exportations de bois à destination du range nord Europe.

40 à 50 conteneurs high cube, chargés de lames de bois, embarquent tous les lundis sur le service Guyane de Marfret dans le port brésilien de Vila do Conde. « L’activité est très soutenue sur un marché porteur. Nous enregistrons une hausse de 50% des volumes par rapport à 2018. Les importateurs européens, en raison des difficultés rencontrées dans le sourcing et la traçabilité sur le marché africain se tournent de plus en plus vers le Brésil », analyse Patrice Le Bras, responsable commercial de la ligne Guyane de Marfret.

Ligne sur laquelle sont employés les porte-conteneurs Marfret Guyane et Marajo, chargés à 90% de bois et 10% d’huile de palme en sortie de ce port d’Amazonie. Un fois coupé, le bois rejoint Vila do Conde par le fleuve sur une barge. Dans les nombreuses scieries en périphérie du port, le bois est coupé, laminé, traité puis séché avant d’être empoté.

Stock tampon à Rouen

60 % de la cargaison de bois est débarquée au Havre, où se trouve une forte concentration d’importateurs et 40% à Anvers et Rotterdam.

« Notre filiale Fluvio-Feeder Armement achemine les conteneurs sur le port de Rouen où ils sont stockés sous hangar. Une fois dépoté, le bois est ensuite rechargé dans des remorques savoyardes vers La Pallice par exemple. La marchandise est délivrée au fur et à mesure des besoins des clients », détaille Patrice Le Bras.

La forêt amazonienne couvre 520 millions d’hectares au Brésil. Parmi la centaine d’essences répertoriées (bois de rose, acajou…) certaines sont particulièrement recherchées dans l’industrie du bâtiment compte tenu de leurs propriétés en particulier leur résistance à l’humidité.

Les lames d’ipé, de cumaru, ornent les terrasses et piscines tout comme le massaranduba, bois particulièrement apprécié pour ses couleurs rouge brun. Certains préfèreront les tonalités jaunes du tatajuba. Quant à l’itauba, cette essence est, elle aussi, de plus en plus prisée dans l’aménagement extérieur.

(*)Ibama :  Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables.